random questions to get to know you
films préférés - les disney (il n'y a pas d'âge), les Jurassic Park (les trois premiers pas ces nouveaux cacas là), les Hayao Miyazaki (il n'y que moi qui veut un Calcifer perso pour cuir mes oeufs?), les David Fincher, Gladiator, Edward aux mains d'argent, Mamma Mia, LOTR MA VIE, les Star Wars (Han Solo tu resteras mon amour de toujours), Moulin Rouge (qui n'a pas chanté sur come what may pleaaaaase), Autant en emporte le Vent qui dure des heures mais c'est là tout le plaisir, Juno, La couleur des sentiments, les Harry Potter of course, Chantons sous la pluie, Mémoire d'une Geisha, Virgin Suicides, les Marvels (endgameeeee je t'attends comme le messie), L'étrange noël de Mr. Jack et en général tous les films de Tim Burton et Woody Allen mais plutôt les anciens, Annie Hall étant mon préféré. Et beaucoup d'auuuutres parce que chez moi j'ai une pièce entière avec des étagères de DVD je passe ma vie à regarder des films. Séries préférées - beaucoup trop, anciennes ou récentes? Parce que la Trilogie du Samedi a volé mon âme dès l'enfance voyez-vous. Aujourd'hui c'est Netflix qui l'a récupéré. Du coup on va dire "récentes" sinon je vais y passer la journée (#bingewatching) : Peaky Blinders, Sherlock, American Horror Story (Coven the best), Downton Abbey, Walking Dead AVANT que ça devienne n'importe quoi RIP ma série ultime, Game of Thrones un jour j'épouserais Jaime, The Haunting of Hill House que j'ai bouffé en deux jours chrono quand elle est sortie (luke my baby d'amour), Stranger Things, Supernatural, This is Us, Westworld, Shameless, Skam, Orphan Black.. et je suis une grande GRANDE fan de sitcom, F. R. I. E. N. D. S. #foreverandever, Big Bang Theory Sheldon Cooper ce perso est une pépite, Brooklyn Nine-Nine, Modern Family, Malcom, etc. Livres préférés - c'est très éclectique, je lis beaucoup de classiques comme de sagas jeunesse et j'assume totalement ce mélange bizarre. Les Jane Austen, je les ai tous et les relis régulièrement, la palme étant pour Orgueil et Préjugés que je relis chaque année depuis que j'ai quinze ans, c'est ma petite tradition personnelle. Carmen, Les liaisons dangereuses, les romans d'Anne Rice, la saga Harry Potter, Carrie et Misery et les romans de Stephen King en général, The Mortal Instruments, les romans de Sacha Sperling comme mon titre l'indique d'ailleurs, Anna Karenine, Les Hauts de Hurlevent, j'aime aussi énormément les comics du label 619 tout particulièrement les Freak's squeele et Funérailles. Groupes/chanteurs préférés - je ne peux pas vivre sans musique j'écoute vraiment tout le temps tout le temps quelque chose du coup là encore je risquerais de trop m'étaler alors je vais aller à l'essentiel : Led zep, les Stones, Indochine, Coeur de Pirate, les Clash, Taylor Swift, Codplay, Orelsan, The Kooks, Oasis, Abba, Kyo, The Smith, Queen, Edith Piaff, Elvis, Chuck Berry, Buddy Holly, Eric Clapton et beaucoup de rock des années 60 ayant grandi avec les disques de ma mère qui tournaient en boucle j'ai chopé les mêmes goûts musicaux qu'elle. En ce moment j'écoute en boucle Therapie Taxi, Angele (que j'ai vu en concert en mai c'était fou), Romeo Elvis et Eddy de Pretto, l'album de Lomepal qui vient de sortir est parfait.  Loisirs - je crois que je l'ai déjà dit mais netflix c'est ma vie, le rpg bien sûr et l'écriture, la lecture d'ailleurs y'a une box de livres qui me fait de l'oeil j'hésite à la commander pour noël en abonnement, le shopping j'en fais pas souvent mais j'ai une passion pour les chaussures j'avoue tout, manger (si c'est un loisir je vous assure), voyager j'aimerais le faire plus souvent mon rêve ultime étant d'aller au Japon, je suis pas une grosse gameuse mais j'ai mes périodes Sims, Alice Madness Return, Tom Raider, Until Dawn et Life is Strange. Le cinéma, jeudi je suis allée à l'avant première de Green Book (génial allez le voir je vous le conseille il est vraiment touchant, drôle, prenant) et j'ai pu voir Viggo Mortensen... genre Aragorn à cinq mètres de moi, je peux vous le dire je mourrais heureuse. Signe astrologique - Cancer ascendant Scorpion, beaucoup trop de flotte si vous voulez mon avis. Maison Poudlard - selon Pottermore Serdaigle. MBTI - ENFP "INSPIRATEUR" (esprits libres enthousiastes, créatifs et sociables, qui arrivent toujours à trouver une raison de sourire), je sais pas si ça me correspond vraiment mais de savoir que Robert Downey Jr et Robin Williams en sont me plait bien. Autre - je parle beaucoup trop, souvent pour ne rien dire et j'aime envoyer des mps de 1200 mots vous voilà prévenus.

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chinese identification - not the astrologic sign though
Un animal - un hérisson, c'est beaucoup trop cute. Bien qu'en réalité j'ai une affinité particulière avec les piafs, me demandez pas pourquoi je sais pas je les attire, d'ailleurs mon patronus c'est un autour. Une fleur - la marguerite, se sont les fleurs les plus amicales. Une couleur - turquoise, parce que je ne veux pas choisir entre bleu et vert alors je mélange. Un objet - un paquet de camel, je suis une droguée à la nicotine je sais ceymal. Une chanson - place de la république, coeur de pirate. Un lieu - paris, je suis chauvine avec ma ville j'assume. Un élément - l'eau, si je pouvais avoir des branchies je serais une femme comblée. Un bruit - des pas dans la neige j'adore. (un peu de tapping aussi, vive l'asmr) Un défaut - je suis la reine du déni, occulter ce qui me dérange c'est ma spécialité. Une qualité - je laisse jamais de blanc dans une conversation la loyauté, je suis un vrai labrador si si.

Rp en : préférence indéniable pour le "tu" mais je peux rp au elle/il sans soucis. • Nombre de ligne : avant j'étais miss pavée, maintenant j'essaye de tourner aux alentours de 500/600 mots par réponse mais après tout dépend du rp. • Langue des rp: je suis plus à l'aise avec la langue de molière bien que dans mes histoires j'aime écrire les dialogues en anglais.

listing des personnages

Le spleen n'est plus à la mode,
c'est pas compliqué d'être heureux 

32 ans • chroniqueuse des courriers du coeur pour un mag féminin • mère célibataire • cappucino cup • lily collins

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C'est l'âge des remises en question faciles sur une existence qu'elle croit dénuée de sens, un âge charnière avalé par la jeunesse irradiante et les erreurs commises, y'a la elle de ses vingts ans qui vient lui rire au nez. Winnie elle se remet moins bien des cuites, des ruptures amères, des échecs qu'elle camoufle sous un masque de petit soldat fier. Trente ans sinon rien elle l'a idéalisé, avalant les jours à la liqueur sucrée de ses envies, aujourd'hui elle sent qu'elle grandit. Pas grandit. Vieillit. Les premières rides de rire sont arrivées un matin sans demander l'autorisation. Elle a évolué dans un foyer aseptisé, douceur candide de la banalité enrobant les mœurs, couple modèle pour parfaire l'absence prolongée d'un paternel qui sert son pays. Y'a les familles éclatées, ravagées, dysfonctionnelles. Et y'a les Hepburn. Celle qui dissimule ses fissures derrière une balustrade impeccable, l'ordinaire brandit comme étendard. D'abord, il y a son père. C'est un rêveur son père, un homme passif qui se sent perdu au milieu de toutes ces femmes et qui ne trouve pas sa place dans cette maison, toujours mal à l'aise, toujours ailleurs. Dans son armée, ou métaphoriquement ailleurs, parti, parti très loin et jamais revenu. Il a cet amour vivant mais discret, tout comme lui, effacé par la présence étouffante de sa femme. Mère au foyer de l'année écartelée entre quatre filles qui disent oui, puis non, revendiquant une intimité ardemment désirée mais si tôt oubliée pour une tendresse commune. Winona elle ne connait que ça, le mouvement constant, l'agitation, le bruit, des projets qui s'enchaînent, des débats animés et des querelles tumultueuses. Aînée de surcroît, gamine précoce. Un peu trop au goût de ses géniteurs. Elle est celle qui a tout fait un peu trop vite, un peu trop tôt. Elle a arrêté ses études malgré leurs remontrances avant même d'être diplômée, est partie dès sa majorité pour vivre l'indépendance imaginaire, est tombée enceinte à seize ans chamboulant tous ses plans, se construisant hors mariage. On aurait dit une enfant qui jouait à être enceinte. Sa tête pleine de mélancolie; elle savait qu'elle ne le garderait pas. Adoption planifiée. Puis annulée. Elle osait à peine baisser les yeux sur son ventre prêt à éclore. Imperceptiblement, elle se laissait tomber amoureuse. Perceptiblement, aussi. A l'intérieur de ses entrailles, la machine de l'âme s'était mise à bouillonner, fabriquant des rêves en cortèges pour l'être qui se développait en elle.. divine extension d'idylle éphémère. Tout est resté intact, Kade et elle, une fureur de vivre à la James Dean et des liqueurs adolescentes qui déglinguent le bon-sens. Bien avant l'éboulement des rêves à la praline y'a eu la joie qui éventre avec un J majuscule. Trompeuse et volatile. Avec lui, Winona elle croyait qu'elle allait s'envoler, elle s'accrochait à ses ailes au cas où. Ce fut le rythme qui s'accélère, les étoiles qui se percutent, le ciel se parant de duvet, ils s'y roulaient de toutes leurs forces douces. C'est alors que lui réalisait le plus surprenant des tours de magie, tout en méandres de hanches. Sorcellerie rouge. Extase ex æquo. Même la lune rosissait. Pendant quelques heures le monde devenait plumes. Winona elle a appris à accepter qu'il ne pourrait jamais être plus qu'un zéphyr soufflant des chimères à ses yeux embrumés, un va-et-vient qui jamais n'a de cesse et dont elle s'est accoutumée avec le temps. Bercée par l'idée réconfortante qu'un jour, peut-être, dans une vie prochaine ils auraient une chance d'avoir le jack-pot de la vie de couple. C'est comme ça qu'elle s'est mise à écrire. D'abord pour entretenir le souvenir de l'homme invisible. Cela demandait de l'entretien. Ecrire à son propos était une bonne façon de l'alimenter. Elle s'y appliquait avec frénésie. A défaut de lui parler, elle parlait de lui. Elle ramassait les miettes du goût si particulier qu'il avait laissé sur ses lèvres avant de disparaître. Son torse aussi avaient laissé une empreinte extraordinairement précise sur ses seins. Elle tentait d'en photographier la sensation avec des mots. D'histoire de romances aux sordides rencards en série elle qui se voulait grand reporter traitant de politique et d'environnement s'est retrouvée à écrire pour un unième magazine féminin, Dr. Love des temps modernes elle tient depuis cinq ans une chronique des courriers du cœur ou plutôt la chronique des cœurs brisés vu le nombre de femmes en mal d'amour qui lui écrivent. Elle est miss "j'ai la solution" répondant à leurs questions et comblant leurs doutes sur leur avenir sentimental. Ce qui est, avouons-le, plutôt ironique lorsqu'on se penche sur les désastres de ses propres péripéties amoureuses. C'est bien là qu'est l'arnaque, si douée pour conseiller autrui en matière d'amour Winnie est incapable de voir plus loin que le bout de son nez lorsque cela concerne ses propres passions, tombant toujours pour ceux qui ne sont pas faits pour elle, elle collectionne les échecs en série. Elle est de celles qui sont séduites par l'inaccessible : un homme marié dans les parages? C'est pour elle. Un coureur de jupons notoire? Pour sûr qu'elle tombera dans ses bras. Un collègue encore épris de son ex? Évidement qu'elle le trouvera irrésistible. Pourtant elle a passé l'âge des actes shakespeariens et des feux d'artifices, elle fantasme simple Winona, elle veut un quotidien à deux sans petites trahisons pour venir pimenter l'existence, mais elle reste sans cesse éprise de l'indisponible. Le discours est tout autre, wonder woman affranchie du joug patriarcale, mère célibataire aux multiples casquettes y'a la fierté de se débrouiller seule depuis toujours, financièrement indépendante, amoureusement libérée. Elle répète à satiété qu'elle n'a besoin d'eux pour vivre et qu'elle est très bien comme ça. Seule. Sans hommes. Se contentant de sa jolie maison, pour laquelle elle a négocié un crédit à taux d'intérêt dont elle se félicite encore, de ses sœurs qu'elle manque d'étrangler une fois sur deux mais qui restent des alliés redoutables contre les péripéties quotidiennes, de ses amis et ces consommations à l'oeil au bar de Samuel, surtout de sa fille unique, meilleure amie avant tout avec qui elle forme un tandem inséparable. Elle refuse de vivre sa vie dans un rétroviseur. Lamentations de projets avortés et d'imprévus spectaculaires. Elle préfère la vivre en avant. Et ne pas faire le tri. Tout prendre. Avec appétit. Sans rougir.