Sawyer & Grayson

Hear me now

Normalement, même si tout va mal à la maison, y’a cet éternel sourire qui se dessine sur tes lèvres.  Tu n’es pas du genre à étaler tes problèmes ni même ta vie privée. Tu ne t’apitoies jamais sur ton sort bien que parfois ce serait tellement plus facile.  Tu aimerais être l’une de ses âmes sensibles pour qui c’est si facile d’afficher ses sentiments, de laisser aller ce tourbillon d’émotion, mais non. T’es comme ça, t’affiches une images fausse et surtout tu fais comme si tout allait bien alors que c’est loin d’être le cas. Hier soir, tu n’as pas fermé l’œil de la nuit. Ton père n’a pas cessé une seule seconde de crier à ta mère un tas de sottises, tandis que toi tu t’es afféré de consoler ta sœur.  Tu l’as serré fort dans tes bras et puis t’as fini par t’endormir malgré tout ces cris. Ce matin, ton visage est cerné, tes cheveux sont décoiffé et surtout t’as même pas vu que tu avais enfilé de vieux vêtements tout fripés. T’as quitté la maison avec un croissant entre les dents sur ton vélo. T’as pédalé le plus vite que tu le pouvais, c’est comme ça tu passes ta frustration. Tu en demande beaucoup à ton corps et tente de faire le vide de ton esprit.  Une fois arrivé à la piscine tu barres ton vélo puis te rends aux vestiaires. « Hey Gray ! J’espère que t’as bien dormis y’a un tas d’enfant qui n’devrait pas tarder à arriver ce matin. » Tu hoches la tête puis souris en levant le pouce en l’air. T’es content, oui et non. Tu aurais donné n’importe quoi pour avoir une nuit de sommeil calme et sereine.

Ton maillot enfilé, tu te rends à cette chaise de sauveteur où t’as l’habitude de t’asseoir. Bon sens il est assez tôt et le soleil te brûle la peau. Heureusement tu as pensé à tes verres.  Tu fixes la piscine sifflet entre tes lèvres – prêt à toute éventualité – sauf celle de voir de Sawyer à te pieds. Ça fait des jours que tu n’as pas eut de ses nouvelles. D’ailleurs pour ça t’as comment dire, développer une certaine frustration.  « Ah ben dis donc .. un revenant. »  Dis-tu en regardant tout ces enfants qui s’agitent dans l’eau et qui prennent plaisir à nager.  « Si tu ne te trouverais pas d’vant moi ce matin j’dirais que tu m’évites pour je ne sais quelle foutue raison. » Ajoutes-tu en grognant mais surtout en n’osant même pas regarder ton meilleur ami. De toute façon tu ne peux pas, t’es sur tes heures de boulot, mais surtout ce matin t’es pas d’humeur.  « Qu'est-ce que tu fais Sawyer ? J'ai du boulot.. » T'es froid et déplaisant mais c'est cette nuit de merde qui te fait réagir de cette façon parce qu'en réalité ce que tu donnerais pour qu'il reste tout près de toi à te raconter un tas de truc importants ou non. T'as envie de rire, t'as envie de l'entendre dire n'importe quoi, mais surtout t'as envie qu'il pose ses fesses tout près de cette chaise de sauveteur et qu'il te tienne tête parce que tu ne lui fais pas peur. T'es juste bougon à cause d'un tas de chose.

@grayson langford

Hear me now

tu avais passé une sale nuit. tu n'avais réussis à fermer l'œil que trois heures grand maximum. tu avais tourné et viré dans tes draps, n'arrivant point à te laisser sombrer dans un profond sommeil. voilà le résumé de tes nuits, qui s'enchaînaient de la sorte depuis plusieurs jours maintenant. tu étais tourmenté, torturé de l'intérieur. parce que t'étais piqué au plus profond de toi, et que tu avais décidé de forger une barrière entre toi et le fameux jeune homme. cela faisait tellement longtemps que tu ressentais des sentiments pour lui, et que rien n'avançait, que tu préférais tout simplement mettre une certaine distance entre vous. tu espérais pouvoir l'oublier. te dire que ces palpitations qui faisaient chavirer ton cœur lorsque tu croisais son regard pouvaient désormais être considérées comme du passé. mais non. tu n'arrivais pas à l'oublier. grayson t'hantait jour et nuit. ne plus lui envoyer de messages te torturait. ne plus l'avoir à tes côtés créait un véritable vide. un vide qui t'était désormais insoutenable. réveillé aux aurores par les aboiements incessants de ton chien winter, tu t'habillas en vitesse et filas le promener, dans le froid hivernal de bloominburg qui perdurait depuis quelques jours. cette promenade matinale te permit de prendre une profonde bouffée d'oxygène. et surtout, t'éclairer tes pensées, bien trop embrouillées ces derniers temps. tu rentras à la maison après une demie-heure de balade. tu fonças préparer ton sac. tu t'étais décidé. tu ne pouvais pas te permettre de continuer de la sorte. à fermer bêtement les yeux sur la réalité. il te plaisait. depuis longtemps. très longtemps. et tu ne pouvais plus vivre ainsi. pas de mensonge, pas de regret. ton sac de piscine prêt, tu filas en voiture en direction de la piscine municipale, où grayson travaillait. tu ne savais absolument pas s'il bossait aujourd'hui. pénétrant dans les lieux, tu priais pour le voir. parce qu'il te manquait. il t'était essentiel. et tu venais enfin de t'en rendre compte. maillot de bain enfilé, le cœur battant, tu le vis. perché sur sa chaise de maître nageur. toujours aussi beau. tu grimaças légèrement. ouais, t'étais piqué au plus au point. tu te dirigeas vers lui, ne sachant absolument pas ce que tu allais pouvoir bien lui dire. comment allais-tu pouvoir lui expliquer cette subite disparition de la circulation. tu n'en avais aucune idée. lorsqu'il croisa ton regard, tu compris directement qu'il t'en voulait. et pas qu'un peu. agacé par son attitude détestable, tu lâchas un profond soupir. — wow, j'avoue que tu croules sous les noyades là, lanças-tu ironiquement en levant les yeux au ciel. tu ne t'attendais pas à un accueil chaleureux, mais au moins à quelque chose de plus sympathique, de plus mignon. — j'suis là maintenant, mais si tu veux que j'retourne chez moi, y a aucun soucis, soufflas-tu. mensonge. tu ne voulais pas le quitter. mais s'il désirait te voir déguerpir de son lieu de travail, tu ne te ferais pas prié. — c'est juste que ... j'ai été pas mal pris ces derniers jours, lanças-tu. putain, même pas capable de dire la vérité. toujours aussi apeuré. la peur du rejet. de la friendzone. oh que oui.

Sawyer & Grayson

Hear me now

En vrai t’es pas vraiment placé pour lui faire des reproches sur son absence, parce que t’as comment dire fait un peu comme lui. T’as même pas daigné lui téléphoner pour prendre de ses nouvelles ou tout simplement te pointer chez lui comme si tu étais chez toi – comme tu l’as toujours fait – dans les bons comme dans les mauvais moments. T’es peut-être le pire des meilleurs amis finalement.  T’es resté en retrait à  te poser un paquet de questions, sur toi, sur lui, sur vous deux. Bon sens tu ne sais même plus où donner de la tête lorsque tes yeux croisent les siens. T’as jamais ressentis un truc pareil. Ton cœur il s’emballe chaque fois qu’il te fait rire, qu’il te souris, si cela continue il finira par t’achever avant même que t’aies eu le temps de poser tes lèvres sur les siennes. Le problème dans tout ça, c’est qu’aux dernières nouvelles t’es au abonnés hétéro. C’est ce que tu dis, c’est ce que tu fais croire à pas mal tout le monde. Ton secret, jusqu’à maintenant est bien gardé.. « Wow, j'avoue que tu croules sous les noyades là. » Tu détournes le regard furtivement pour poser tes yeux sur lui. Tu penches la tête sur le côté puis répond : « Qu’est-ce que tu connais au boulot de sauveteur ? Expliques moi, je suis tout ouïe. » Tu fais exprès de l’exaspérer, ça c’est ton truc. Tu boudes, tu râles et surtout tu fais chier les autres lorsque les choses ne sont pas à faites à ta manière. Y’a que Grayson Langford qui soit parfait mais ça c’est clairement dans ta tête.

« J'suis là maintenant, mais si tu veux que j'retourne chez moi, y a aucun soucis.  » Tu soupires en passant tes mains sur ton visage. Il a ce dont de te faire culpabiliser sur tes réactions. Tu exagères souvent, même que tu perçois souvent du négatif là où il n’y en pas. Ton impulsivité a souvent raison de toi. Tu fais donc signe à ton à ton ami  d’attendre quelques secondes. Tu ne vas pas rester perché dans cette chaise alors qu’il se trouve et que tu n’as pas la moindre envie de le  voir partir. « J’ai une petite urgence est-ce que tu pourrais me remplacer ? » Demandes-tu à ta collègue par le biais d’un petit moniteur radio. Tu descends de cette chaise maudite puis fais face à ton ami alors qu’il ajoute : « C'est juste que ... j'ai été pas mal pris ces derniers jours. » C’est plus fort que toi, tu laisses un sourire en coin – plutôt moqueur se dessiner sur tes lèvres. Tu hoches la tête en te pinçant finalement les lèvres. « Je vois .. » Sans hésiter tu agrippes ton ami par le poignet et l’entraine avec toi jusqu’aux vestiaires clairement vides. « J’hésites là .. » Dis-tu en entrant dans la pièce puis en passant tes mains derrière ta nuque. Tu fis quelques pas, en rond puis t’arrêtas pour le regarder. « J’sais pas si tu m’prends pour un imbécile, ou si y’a quelques choses que t’arrives pas à me dire. Bon sens Sawyer après toutes ces années on joue encore aux cachoteries ? »  Huh, oui !  Toi ton foutu secret tu l’as dit à qui ?  S’il savait à quel point tu l’aimes, à quel point il te rend fou peut-être que les choses seraient un peu plus simple. Mais non. T’es comme ça toi. T’es mystérieux et surtout secret. D’ailleurs si toi tu ne te confies pas toujours, pourquoi faudrait-il qu’il t’en dise toujours sur sa façon d’agir – de penser ? « Alors tu vas m'le dire ?  Ou du moins élaborer un peu tes faits et gestes des derniers jours pour que je puisse comprendre .. Parce que je me doute que t'es pas vraiment venu pour une petite baignade et encore moins en compagnie de  tous ces enfants. » Tu le regarde un instant puis tu t’assoies sur le banc de bois derrière toi. Tu t'es calmé, ta voix est calme et posée. Tout ce que tu tente de comprendre c'est pourquoi tout ce temps en sourdine.

@grayson langford

Hear me now

en te rendant à la piscine municipale pour retrouver grayson à son travail, tu ne t'attendais pas à un accueil chaleureux, à une accolade ou au baiser dont tu rêvais depuis un bail. mais tu ne t'attendais pas non plus à un accueil aussi glacial et aussi blessant. dans cette situation, tu avais clairement l'impression qu'il essayait de te faire culpabiliser d'avoir disparu de la circulation sans rien dire. sauf que ce qu'il n'admettait pas, c'est qu'il était tout aussi coupable que toi dans cette histoire. il ne t'avait pas envoyé de message, ne t'avait pas appelé. il n'avait rien fait. tout comme toi. alors te parler de la sorte t'exaspérait plus qu'autre chose. mais tu décidas de ne pas céder à la colère, restant calme et pacifique. t'étais pas là pour te battre ni pour l'insulter. t'étais là pour le retrouver. pour tout dire. tout dévoiler. si tu y en avais le courage bien entendu. — je sais qu'en étant maître nageur, tu passes plus de temps à rien foutre sur ta chaise qu'à sauver des vies. ce qui veut dire que t'avais tout le temps de m'envoyer un message, soufflas-tu en lui lançant un regard de plomb. ouais parce que tu en avais assez de te faire marcher dessus. même si tu aimais grayson du plus profond de ton cœur et que tu détestais t'embrouiller avec lui, tu refusais de te faire traite de la sorte. c'était irrespectueux de sa part. il avait le droit d'être en colère, bien entendu, tu le comprendrais totalement, mais il ne pouvait pas se permettre d'utiliser un ton aussi venimeux et détestable. encore moins avec toi. tu pris bien soin de lui rappeler que tu étais venu jusqu'ici pour lui, et que tu pouvais partir d'un claquement de doigt. grayson descendit de sa chaise, et s'absenta quelques instants. tu patientas, jetant un regard rageur vers les enfants qui n'arrêtaient pas de brailler dans le bassin. il revint vers toi, te saisis par le poignet, et te traînas loin des oreilles et des regards indiscrets. et c'était mieux ainsi. il ferma soigneusement la porte des vestiaires derrière vous, et commença à faire les cents pas, ses mains derrière sa nuque. toi, t'étais planté en plein milieu, ne sachant pas quoi dire, ni quoi faire. t'étais comme figé. incapable de faire le moindre mouvement. grayson arrêta finalement sa marche rapide, trahissant sa colère, et plongea ses prunelles dans les tiennes. ce regard, tu ne t'en passerais jamais. sa voix s'était soudainement calmée, posée. tu préférais largement lorsqu'il te parlait ainsi. tu t'installas sur le bain qui faisait face à celui du jeune homme et pris une profonde inspiration. il voulait tout savoir, ayant totalement cramé qu'il y avait quelque chose que tu ne lui avais pas dit. la gorge serrée, le regard figé au sol, tu avais peur. tellement peur de le perdre en une seule confession. — j'suis désolé grayson. je sais qu'on est censé tout se dire, mais c'est pas quelque chose d'évident à dire, grimaças-tu, n'arrivant pas à le regarder yeux dans les yeux. tu le fuyais. au que oui. tu avais peur de sa réaction. peur du rejet. peur de le perdre à jamais. mais tu n'avais pas le choix. t'étais coincé. et tu t'étais lancé. incapable de revenir en arrière. plus de mensonges. plus de secrets. — c'est quelque chose que j'aurai dû te dire il y a longtemps maintenant ... murmuras-tu, les lèvres tremblantes. tu pris une profonde inspiration, daignant enfin planter ton regard dans le sien. — j'ressens pas que de l'amitié à ton égard grayson, et ça depuis très longtemps, soufflas-tu, soudainement envahis par un sentiment d'intense délivrance.

@sawyer royce

Hear me now

« Je sais qu'en étant maître nageur, tu passes plus de temps à rien foutre sur ta chaise qu'à sauver des vies. ce qui veut dire que t'avais tout le temps de m'envoyer un message. » Tu grognes en ne le regardant pas une seule seconde. « Ouais, bah j’ai pas eut le temps non plus. » Tu  aurais préférer faire mine de rien entendre tout simplement parce que tu sais qu’il a raison sur ce point. Sauf que tu laisses rarement le dernier mot aux autres. Puis y’a pas que sur cette chaise de sauveteur que tu aurais pu lui envoyer un message, mais en tout temps, comme tu l’as toujours fait. Imbécile, si t’avais mis ton orgueil mal placé de côté tu l’auras fait. Une chose est sûre que qu’il sait, c’est que tu détestes ce boulot mais ça paie certaines de tes factures scolaire. Alors tu préfères te  te faire chier à regarder des enfants nager, chialer et crier que de rester chez toi puis subir les excès de ton père. De voir ta mère aussi mal en point – ne rien dire – te fend le cœur. Ce que tu donnerais depuis un moment d’être si loin de chez toi. T’as l’impression que plus le temps passe, pire qu’est la situation. Peut-être parce que ton frère s’en mêle et qu’il ne devrait pas. En tout cas, autant ne pas penser à tout cela pour l’instant. Tu fais donc signe à ta collègue et lui demande gentiment de venir te remplacer. T’as bien envie de discuter avec Sawyer, mais que tout le monde puisse entendre votre échange ça te gênes un peu, surtout parce que t’as du mal à contenir ta frustration. T’as peur d’exploser – comme ton père. Ça ne t’arrive jamais, mais vu comment la fatigue prône sur ton corps, ton esprit, tout est possible.  

Tu relâches finalement ton petit moniteur, puis descend de ta chaise de sauveteur. Tu agrippes ton ami par le poignet puis l’entraine avec toi dans les vestiaires. Là au moins vous serez tranquille pour discuter, puis si le ton monte personne ne pourra vous entendre à moins qu’il soit entré dans la pièce. T’entre donc puis commence à faire les cents pas. Tu vas d’un côté puis de l’autre avant d’arriver à te calmer. Ça t’as pris un deux minutes, mais maintenant tu sais que tu peux faire place à la discussion dans t’énerver pour un rien.  Sauf que maintenant tu dois savoir. Pourquoi cette distance. Pourquoi n’ose-t-il même pas t’écrire. Vous qui aviez l’habitude de vous écrire tous les jours, maintenant t’as l’impression que c’est chose du passé. Ça te rend fou, parce que s’il y a bien une chose que tu ne veux pas c’est de perdre Sawyer. C’est d’ailleurs pour ça que tu hésites à accepter officiellement cette bourse de foot à Harvard.  « J'suis désolé grayson. je sais qu'on est censé tout se dire, mais c'est pas quelque chose d'évident à dire. » Tu hausses les sourcils surpris de surprise. « C'est quelque chose que j'aurai dû te dire il y a longtemps maintenant ...» Tu fixes ton ami un peu perplexe.  T’essaies de comprendre ce qu’il essaie de te dire, mais tu n’arrives pas. Surtout ça ne peut pas être ce que tu crois, ce que tu espères. Tu ne l’as dit à personne sauf à ta sœur. Y’a qu’elle qui connait ton petit secret. « .. mais .. comment ça ? Tu viens de le dire toi-même qu’on est censé tout se dire. » Ton cœur s’active dans ta poitrine puis une vague de chaleur te traverse le corps. T’as peur de savoir, t’as peur d’être déçue. T’as peur que ton cœur soit brisé en mille morceaux pour n’importe laquelle des raisons. Tu le veux Sawyer et que pour toi. L’histoire c’est que tu n’as pas encore trouvé le bon moment, ou la bonne façon de lui avouer ce secret que tu caches depuis toujours. « J'ressens pas que de l'amitié à ton égard grayson, et ça depuis très longtemps. »  Mon dieu, est-ce que tu peux entendre ces mots de nouveau ? S’il s’avait à quel point tu espérais qu’il te dise ça un jour. S’il savait à quel point tout tes sens s’active lorsqu’il est tout près de toi. Bon sens, il te rend fou, mais peux-tu te permettre de .. juste te laisser aller avec lui. D’être celui que tu as toujours voulu être – sans secrets. « .. J. Je.. » Tu t’arrêtes de bouger puis passes tes mains sur ton visage. T’es partagé, tu ne sais pas comment tu dois réagir « .. J’comprends pas. Sawyer.. Tu .. Tu m’aimes ? » Dis-tu la voix tremblante. T’es nerveux, heureux et surtout t’as peur. « .. Tu peux pas .. On n’peut pas en être arriver-là. » T’es dans le déni face à la situation et pourtant tes paroles disent quelques choses tandis que ta tête et ton cœur disent autre chose Tu t’approches de lui. Tu prends places sur le banc avec lui. Tu le regardes droit dans les yeux avec cette envie de plaquer tes lèvres contre les siennes, mais tu te retiens. Il le faut. Tes lèvres se pincent l’une contre l’autre puis détourne finalement le regard. « .. J’crois que j’aurais aimé mieux n’pas savoir. » Dis-tu en relevant la tête. Tu secoues la tête. « .. non attend. Ce n’est pas ce que je voulais dire.  Mais plutôt.. » S’il t’a confié son secret, toi aussi tu dois le faire. « .. on n’pourra jamais vérifier si cette histoire pourrait aboutir quelques pars. » Dis-tu doucement. « .. mon père il n’accepterait pas que.. j’sois .. enfin tu sais comment c’est compliqué à la maison. » Tu as toujours prétexté être aux femmes, mais aujourd’hui si Sawyer pouvait lire entre les lignes il pourrait comprendre que ce n’est pas tout à fait ça.