she’s the type of women you go to war beside,
the type of woman you marry.
[with seth/pt. i]

La chambre est dans le fond d'un couloir, une entrée dans réelle issus. La seule chambre de l'établissement isolée de tout et de tout le monde, la chambre de la morte, voilà comment la qualifie le personnel de l'établissement hospitalier. La résidente la plus agréable du secteur diront certain.Matricule chambre 243, coma, Vera Weasley. Colocataire : Giuliet  Acardi, ancienne toxico en rémission/repos. Elle n'est plus que ça un numéro de chambre, un moment dans une journée, un corps étendu sur ce lit blanc, et un silence prisonnier. Une patiente peu contraignante, elle est la gamine dans le coma, sans réelles chance de remplir ce trou dans la vie de ses proches. Une triste tragédie est qualifié le malheur accident qui la envoyer ici, quand de nouveaux membres du personnel arrivent. Pauvre gamine. La pauvre gamine de la chambre 243. Clouée au lit pour le reste de sa vie, au corps qui pourrira à cause des attaques du temps. Une identité effacé sur un papier usé par les allées et venues des médecins à son chevet. Une personne presque oubliée avec le changement des fleurs dans le vase sur la table de nuit. Elle n'est plus, et tous oublie presque qu'elle respire, qu'elle se bat par chaque respiration, par chaque battement de son cœur. Elle se fait guerrière l'âme qui habite encore ce corps. Et sans prévenir, après un frôlement qui se répètent inlassablement depuis des mois,un infime espoir, une cordelette à laquelle se raccrocher. Tout se bouscule au chevet, une voix lointaine, si reconnaissable entre mille qui hurle, un besoin naissant de sentir, de toucher, de parler, de voir. Derrière un voile qui floute sa vue, le cohue qui s’amasse autour d'elle lui fait tourner la tête, il lui semble même que cette mêlée désordonnée s'organise dans un prestigieux balais.