one brick at a time we watched it fall I’m broken here tonight and darling, no one else can fix me only you, only you
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Son souffle devient plus court à chaque minute qui passe sur le compteur de l'horloge. Ses mains bien emmitouflés dans ses mitaines ne capturent pas le froid de la grange, celui de la glace à ses pieds ou simplement de l'air qui se refroidi sans cesse avec l'hiver qui tombe sur un Bloominburg encore endormi. Chaussé ses patins n'a pas été la parti la plus difficile du matin; c'est le sentiment de mélancolie dans lequel elle baigne depuis son retour dans cette ville qui et sienne qui transperce son âme en laissant des cubes glacés venir pétrifié ses membres. Jamais n'aurait-elle pu savoir combien sa famille lui manquait qu'en revenant pour prendre des vacances. Plus de deux ans avaient passés depuis qu'elle avait décidé de prendre une pause. La folie passagère ou l'esprit de compétition, peu importe son nom, Honor sait qu'elle la guette sans cesse en lui démontrant les milles et unes raisons qui devraient la poussé à prendre une retraire plutôt prématurée. Est-ce réellement ce que la patineuse veut? Arrêter la compétition, de faire la seule chose que ce pour quoi elle est talentueuse? Les olympiques, un rêve qui fait briller son courage et attise sa persévérance, peut être touché du bout des doigts dans la distance. Quelques sauts, quelques chorégraphies supplémentaires et elle s'y trouverait, brillant encore plus grand qu'une étoile, que jamais auparavant. Le froid ne réussit pas à bloquer son fil de pensés, encore moins ses patins qui glissent contre la glace. Son père avait prit la peine lorsqu'elle était petite de transformer la vieille grange en patinoire afin qu'elle puisse pratiquer à son aise dans le confort de le maison. Le mot vacances revient la hanté. Que fait-elle sur la glace au lieu de boire un chocolat chaud en compagnie de ses parents au salon? Tant de pensées restent coincé dans sa tête, le vide ne parvient pas à se faire, ou du moins, pas complètement. Elle glisse, avec aise, cherchant des réponses à tant de questions qui la perturbe. Les sauts, petits, ceux qui ne nécessitent pas de technique quelconque, s'enchaînent, la brune espérant avec conviction pouvoir oublier tous les soucis qui se creuse un fossé dans son esprit perturber. La voix de son père la ramène à la réalité, alors que depuis la maison il crie en pointant la direction du garage. Honor n'est pas stupide, elle sait bien que son père ne sourit de cette façon qu'à une seule personne. Un élan de vitesse pour une pirouette, une arabesque, de quoi lui faire oublier à qui appartiennent les pas sur la neige qui arrivent vers elle dans une cadence qui l'effraie plus qu'elle n'aimerait l'admettre. Qu'est-elle censé lui dire? Qu'est-elle censé faire? La compétition avant tout, le boulot en premier. N'était-ce pas ce qu'ils s'étaient dit, tous les deux? N'était-ce pas l'accord qu'ils avaient? Confuse, perturber, tant de mots pour qualifier la situation et pour la décrire, elle. "What are you doing here? We don't have a training session scheduled until next year." Son ton est froid, plus qu'elle ne l'aurait pensé quand ses lèvres se sont ouvertes pour sortir les mots. Son coach, son ex, peu importe ce qu'il est au final, elle se sent largué, complètement sorti de l'eau, elle qui normalement sait comment s'y prendre avec lui, se retrouve présentement face à l'inconnu total.  "You're here to talk, aren't you. And I guess not about ice skating." Dit-elle avant même qu'il ne puisse répondre à sa première question.