he wants to say i Love you, but keeps it to goodnight, because love will mean some falling and she's afraid of heights.
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Le silence. Pur et véritable, un havre de paix dans lequel s'enferme son impatience. L'horloge résonne dans ses oreilles, son pied tapant les secondes qui passent, une après l'autre dans une longévité totalement horrifique qui le laisse stoïque face à ce calme dont il n'a pas l'habitude. Tant de modifications apportés, qui ruinent ses matins, laisse ses pensés parcourir la surface d'une insécurité qu'il ne se savait pas avant les événements. Le temps de réflexion est passé depuis longtemps, la date de péremption presque atteinte, il ressemble à un insatisfait qui ne sait choisir, faire le bon choix avant qu'il ne soit trop tard. Soucieux de tous les côtés, de tous les points. Peser le pour ou le contre; il connaît la réponse depuis le début. Il le sait, que ses discussions ne mènent qu'à un seul résultat, que toutes les questions conduisent vers la réponse qu'il souhaiterait ne change jamais. Car Finch, de tout son âme, aime cette femme qu'il espérait pourrait devenir sienne. Elle qui, les matins, souriait doucement lorsque ses paupières voyaient dans le lit son regard. Ses lèvres qui se plissaient pour lui, que pour lui. Ses cheveux contre l'oreiller, sa tête posé dans une beauté qui devenait concertante lorsqu'il se concentrait sur celle-ci. Il pourrait devenir fou à l'idée de ne plus jamais pouvoir toucher à cette mèche de cheveux qui barre son visage, à sa peau douce. La vérité le tue à petit feu alors qu'il se demande tous les soirs si elle est sortie, si elle a rencontré quelqu'un, si elle a passé à autre chose, si elle l'aime encore. Quand il la voit, pourtant, il ne pense pas à ses mots, il préfère de loin rappeler qu'ils ne sont plus ensembles, qu'il s'est confortablement installé dans son appartement, qu'il a revu des copains. Mensonges et illusions, sachant qu'il ne possède qu'une télévision, un petit réfrigérateur, un sofa qui lui sert de lit ainsi qu'un micro-onde. Le café instantané qu'il boit est horrible; le sofa pire qu'inconfortable. Mais il fait avec, refuse qu'elle entre, qu'elle vienne près de son appartement. Probablement la raison pour laquelle il vient chercher les jumeaux et revient les porter lorsque sa semaine est terminée.
Cette semaine sonnait de justesse sur le compteur de son portable, le vendredi prenait fin et il aurait ses jumeaux adorés pendant une semaine. Jumeaux qu'il avait conçu avec amour, avec cette femme qui devait gentiment les préparés, les sacs près de la porte pour quand il arriverait. Ou bien elle aurait oublié et il lui proposerait son aide, ils feraient le tout dans le silence, elle lui tendrait les sacs et il partirait avec le goût amer dans la bouche qu'ils ne sont pas terminés, que ça ne peut pas se finir de cette façon. Pas pour eux. Finch part en direction de Walnut Lane, la résidence qu'ils avaient ensemble, qui possède deux chambres pour les jumeaux, fait par leurs mains, par eux, par amour. Les souvenirs lui reviennent alors que la voiture roule dans le stationnement, un soupir émanant de sa gorge pour venir chasser le froid du pare-brise. Le courage sur le bout de la langue, prêt à sortir à tout moment pour prendre la fuite. Il se dirige vers l'entrer, toque trois petits coups, ne voulant pas entrer, mais s'il s'agissait de sa maison, voulant garder une certaine barrière d'intimité entre elle et lui. Son coeur bat, des palpitations le font fermer les yeux un court instant. Le stress lui prend, il n'est pas encore prêt à la revoir, à être confronté à son visage doux et tordu par la fatigue. Il aurait encore une fois envie de lui demander par pitié qu'elle accepte qu'il l'aide. Giver her time, lui disait sa conscience, et il l'écoutait avec regret. Finalement la porte s'ouvre sur elle, qui semble plus que débordé avec les jumeaux, des cernes perceptibles. "You look awful." Dit-il, laissant les mots s'échapper de sa bouche par surprise, non pas comme remarque.  "Sorry, hi. Need a hand?" Il entre, bien sûr, la suivant pour voir ce à quoi elle et les jumeaux s'adonnait, mais aussi pour s'assurer qu'elle allait bien. Secrètement, espérant, qu'elle accepterait un peu d'aide.

Bien que Blanca avait des semaines terriblement chargées, elle s'était gardée son vendredi après-midi, une semaine sur deux. Celle pendant laquelle elle gardait les jumeaux, pour passer plus de temps avec eux, et profiter au maximum des derniers moments, avant de les revoir la semaine d'après. Qu'est-ce qu'il était dur de ne plus être aussi souvent avec eux, de ne plus les avoir toutes les nuits, de ne plus les border et leur lire un livre tous les soirs, et de ne plus les voir se réveiller les matins, ou d'être réveillée. Le moment de les laisser partir avec leur père arrivait à grand pas, et c'était la journée qu'elle détestait, sans doute égoïstement. Parce qu'à la suite, elle se retrouvait seule. Complètement seule dans cette si grande maison. Seule pendant une terrible et longue semaine. Au lieu d'être quatre à la maison, comme c'était le cas avant, il n'y avait plus qu'elle. Quand bien même le silence et la solitude lui faisaient parfois du bien, et qu'elle en réclamait, il était dur de ne pus avoir ses mêmes habitudes, de ne plus avoir ses enfants avec elle, et malgré tout, de ne plus avoir Finch. Pourtant, elle s'est presque sentie soulagée Blanca, quand ils se sont réellement séparés. Soulagée d'avoir terminé cette relation qui avait duré douze ans. Mais Finch n'avait pas tardé à lui manquer, quasi instantanément à vrai dire. Elle l'aimait terriblement mais ils n'en avaient jamais été à ce stade, et c'est bien pour cela que le choix de se séparer avait été atrocement difficile à faire. Difficile mais le meilleur choix, et c'est ce qu'elle s'était bien mis en tête. D'ailleurs, des papiers trônaient sur une commode près de l'entrée. Des informations concernant une maison que lui avait recommandé un employé, considérant qu'elle pourrait lui convenir, en lui disant que comme toujours, visiter n'engageait à rien. Cela ne faisait que deux mois qu'ils étaient séparés, alors elle ne se sentait pas si pressée d'un côté, mais d'un autre, cela faisait bien plus longtemps qu'ils étaient en crise et que leur couple allait mal. Et c'est pourquoi elle regardait cette maison, surtout quand elle apprenait des informations de la part de ses enfants, bien qu'il n'était pas question d'en acheter une tout de suite. Mais elle était dans une période où tout semblait à revoir, où tout changeait tellement vite. Les deux petits Whitbey notamment, changeaient vite, trop vite, alors qu'elle se rappelait comme si c'était hier, du jour de leur naissance. Alors, elle était contente de s'être octroyée une demi-journée seule avec eux. En cette après-midi, Blanca leur avait sorti la peinture, les avait changés pour ne pas tâcher tous leurs vêtements. Le sourire sur leur visage était parfait, et elle était heureuse de les voir ainsi. Heureuse et fière d'être leur mère. Trop prise dans le moment, à profiter de l'instant présent, la jeune femme en avait oublié l'heure, avait oublié d'arrêter avant et de finir les sacs à préparer. Blanca fut absolument surprise quand elle entendit toquer. Déjà? Mais évidemment, elle n'avait pas assez surveillé l'heure. — Rafael, Sofia, vamos. Daddy's here. Les jumeaux toujours à l’œil, elle s'en alla ouvrir la porte grâce à son coude, qui lui n'avait pas de peinture, sans même se demander qui se trouvait derrière cette porte, l'horloge et l'agenda indiquant la personne. — Hi is better indeed. Et probablement qu'elle pourra lui dire la même chose, même jour, même heure, la semaine prochaine. — It's okay. Let me finish their bag, and wash them up a little. Elle s'empresse ainsi d'aller se laver les mains dans la cuisine ouverte, pour enlever au maximum de cette peinture bleue présente sur chacune de ses mains. — I think they need your participation too., lui dit-elle, en se retournant alors qu'elle se séchait les mains, et en lui montrant de la tête qu'il devrait aller voir ce à quoi ils s'étaient affairés. Les typiques peintures de main. Et bien sûr, ils avaient chacun besoin des mains de leurs parents pour compléter leur peinture.